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Le Temps d’M, un habitat groupé intergénérationnel qui s'efforce de vivre en accord avec la nature à Villers-la-Ville (LLB 6/6/21)

Par Cadev • Dans la presse • Mardi 08/06/2021 • 0 commentaires • Version imprimable

Depuis 2019 et le nouveau décret wallon sur l’habitat léger, construire sa maison et mener à bien son projet prend une autre dimension pour certaines familles.

Mais pour habiter différemment demain, il existe aussi des alternatives en "dur", tout en restant loin des lotissements qui fleurissent un peu partout. Et c’est encore plus vrai en Brabant wallon, où la pression immobilière est très forte. Nombreuses sont les familles qui cherchent à s’affranchir du carcan de la traditionnelle villa quatre façades, par choix de vie ou par impératif financier. Et puis, il y a ceux qui veulent freiner au maximum l’étalement urbain et vivre plus près de la nature.

À Villers-la-Ville, la fondation Le Temps d’M prépare un projet novateur de cohabitat intergénérationnel, convivial et écoresponsable. Lancé en 2019, le dossier est aujourd’hui à l’enquête publique. "Sur le terrain que nous avons choisi, il y avait une ferme familiale au départ", indique Olivier Cappelle, futur copropriétaire et cofondateur de la fondation. "Le tout était en vente et nous avons voulu racheter la ferme et les terres mais sans raser l’ensemble. En fait, notre projet est de construire neuf habitations en nous basant sur le bâti existant. Nous allons reprendre le corps de ferme que nous allons complètement rénover et partir de l’empreinte au sol des hangars pour le reste des habitations."

Un projet de vie

Mais outre un projet immobilier, on parle ici plutôt d’un projet de vie, avec une vraie philosophie. "Notre projet est humain avant tout et il s’agit vraiment d’un habitat groupé où chacun aura un rôle à jouer. Sur les neuf familles, on compte des jeunes couples avec ou sans enfants, mais aussi des personnes de plus de 60 ans. On peut dès lors imaginer que les uns feront du baby-sitting pour les autres, qu’il y aura des échanges de services pour du bricolage et des petits travaux, etc. Tout cela en s’ouvrant aussi au quartier existant avec une plaine de jeu qui sera accessible à tous."

Au niveau architectural, on sort aussi des clous avec un habitat vert et écoresponsable imaginé par le bureau d’architectes bruxellois Arkipel. "Nous allons donc rénover une étable de 300 m² et deux hangars. Ce dont on avait vraiment envie avec les fondateurs et les familles, c’était d’arriver à quelque chose qui a le moins d’impact possible sur la nature. On va partir sur des maisons basse énergie et des bases bioclimatique. Je pense, par exemple, à des panneaux photovoltaïques et à un système de récupération des eaux de pluie pour chaque maison, mais nous voulons aussi miser sur des matériaux passifs."

Le projet a également pour ambition de s’intégrer dans le paysage existant, en tenant compte de la déclivité du terrain et des éléments naturels. "Nous souhaitons être acteurs de changement en cocréant et en partageant un lieu de vie chaleureux, écologique, autonome et solidaire, notamment avec nos voisins. Nous misons également sur une mobilité intelligente. Concrètement, les vélos et véhicules électriques seront favorisés ainsi que les voitures partagées. De même, nous procéderons à des commandes groupées afin de réduire l’impact écologique de nos déplacements", détaille Olivier Cappelle. "Nous allons, par exemple, garder une zone humide dans le fond du terrain pour conserver la biodiversité du site et toutes les maisons seront adaptées à la pente existante. En outre, nous voulons garder tous les éléments dont nous disposons déjà. 

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