S'identifier - S'inscrire - Contact

Dans la presse

Voyez ici les articles traités dans la presse à propos des dossiers qui vous intéressent

Réalisation

Ce site a été réalisé gracieusement par EPURES ASBL dans le cadre de ses missions d'aide à la diffusion de l'information environnementale. EPURES ASBL ne peut être reconnue comme responsable du contenu éditorial de ce site.

En Wallonie et à Bruxelles, les oiseaux se réfugient de plus en plus dans nos jardins (La Libre 21/2/23)

Par Cadev • Dans la presse • Jeudi 23/02/2023 • 0 commentaires • Version imprimable

En Wallonie et à Bruxelles, les oiseaux se réfugient de plus en plus dans nos jardins: "Il y a en a un qui est le champion de l'adaptation"

C’est la conclusion de 20 ans de recensements réalisés par les particuliers wallons et bruxellois pour l’association Natagora. “Les jardins deviennent des refuges car les milieux environnants s’appauvrissent.”

En 20 ans, le Grand recensement des oiseaux de jardins a permis d’observer en Belgique francophone plus de 6,3 millions d’oiseaux, à travers 147 000 recensements, répartis dans toutes les communes de Wallonie et de Bruxelles. Le dernier comptage, réalisé par des particuliers dans leur jardin, a eu lieu ces 4 et 5 février. Après deux décennies, Natagora, l’association organisatrice, est donc capable de tirer les grandes tendances en matière d’évolution des populations d’oiseaux. Des résultats significatifs ont pu être obtenus pour 55 espèces, soit une bonne proportion des oiseaux présents chez nous en hiver. En résumé, 28 espèces sont en expansion, 17 en régression et 10 sont stables. La diversité en espèces observées dans les jardins augmente au cours des 20 dernières années, selon Natagora. 

Le merle, champion de l’adaptation
Au cours des 20 années d’opération, neuf espèces ont figuré chaque année dans le top 10. Le grand gagnant est le merle noir, “champion de l’adaptation à ce nouveau milieu” que sont les jardins, alors qu’il y a un siècle, il se limitait aux forêts. Les mésanges charbonnières (2e) et bleues (4e) sont omniprésentes et stables, tout comme le rouge-gorge (3e). Les corneilles noires (10e) et pies bavardes (5e), qui apprécient les grandes pelouses bien tondues, sont en légère expansion. Le pinson des arbres (7e), pourtant sensible à la propagation des maladies via la mangeoire, est stable, tandis que le pigeon ramier (9e) est de plus en plus présent. À l’inverse, le moineau domestique (6e) voit sa fréquence décliner de 0,5 % par an en moyenne. Les causes de cette régression observée à l’échelle européenne restent encore mal connues et pourraient varier selon les lieux. En ville, l’architecture moderne lui offre ainsi moins d’opportunités pour nidifier.

Lire l'article en entier